Conseils pratiques pour installer et entretenir un poulailler
Découvrez nos conseils pour installer, entretenir votre poulailler, et prendre soin de vos poules tout en récoltant leurs œufs !
Quand et que semer, quels sont les bons gestes à appliquer au potager, il y-a-t-il des astuces de pro… Voici les conseils de notre partenaire pour réussir au mieux ses semis !
Yannick Dumas, responsable des achats et du sourcing chez Sanrival Jardin, et passionné de jardinage depuis son plus jeune âge, nous livre ses conseils pour réussir au mieux ses semis.
Yannick sélectionne les variétés de graines et de bulbes ainsi que les accessoires et les produits de soin aux plantes proposés aux jardiniers sur le site Internet de la marque.
“Il y a tout d’abord les semis précoces.
Dès février, on peut commencer à semer les fèves, les pois à graines rondes, les pois mange-tout, l’ail de printemps…
En effet, à cette période, les jours rallongent peu à peu, avec plus de luminosité et des journées ensoleillées qui commencent à réchauffer le sol.
Bien sûr, plus on est proche de la mer, avec un climat doux, plus on peut commencer tôt, fin janvier par exemple.
Sous abri, dans une serre ou sous un châssis, on peut semer les radis roses ou les laitues de printemps.
A l’intérieur, on peut semer en godet les aubergines, les poivrons, les piments.
Début mars, on peut commencer, sous abri ou à l’intérieur de la maison, les semis de tomates. En pleine terre, vous pouvez semer échalotes et oignons.
Viennent ensuite les semis de printemps, fin mars / début avril, avec les carottes, pommes de terre précoces, navets, radis, épinards et oignons blancs semés en pleine terre.
En intérieur, il est possible de semer les cucurbitacées en godet : concombres, courges, courgettes, cornichons, potirons, butternuts…
Courant avril, semez le fenouil, les betteraves, les blettes, les carottes, le maïs doux, le maïs pop corn ainsi que toutes les laitues : batavia, feuille de chêne, laitue pommée…
En mai, la terre est assez chaude pour accueillir les haricots. Ceux-ci sont très sensibles au froid et à l’humidité. Ils ont besoin d’une terre à au moins 18/20 degrés pour pouvoir germer.
En juin et en juillet, on peut semer les légumes d’hiver, et notamment tous les choux : choux-rouge, brocolis, choux cabus, choux-fleur, choux pommés… mais aussi les chicorées pain de sucre, scaroles et frisées, les rutabagas, les carottes, les navets d’hiver et les radis noirs. Ces semis restent en place jusqu’à l’hiver.”
“Je conseille vivement de semer dans une terre chaude ou bien, sous abri.
Il est très important de respecter la température de germination et les conditions d’ensoleillement requises. Elles sont indiquées sur les sachets.
Si vous semez trop tôt ou trop tard, vous n’obtiendrez aucune récolte.
Choisissez tout d’abord un bon terreau de semis. Il doit être fin et meuble pour favoriser la levée des graines. Vous pouvez aussi mélanger à votre terreau un peu de compost, mais celui-ci doit être très bien décomposé, voire quasiment tamisé.
Puis, choisissez votre godet : en plastique, en matériau biodégradable, voire même un pot de yaourt. L’important est qu’il y ait un trou au fond pour permettre à l’eau de s’évacuer. Sans un bon drainage, l’eau stagne, entraînant le pourrissement de la graine.
Remplissez votre godet de terreau et faites un petit trou de 2 ou 3 mm de profondeur pour installer vos graines, pas plus ! Une erreur récurrente consiste à trop enfoncer les graines, pénalisant leur germination.
Les cucurbitacées se sèment pointe vers le haut et partie carrée vers le bas. Si vous avez un doute, semez la graine sur le côté : le germe va monter naturellement vers le haut et les racines, aller vers le bas.
Il est ensuite essentiel d’arroser et de maintenir le substrat humide. On arrose 2 à 3 fois par semaine. Tout le pot doit être humide de manière homogène.”
“Vous pouvez réaliser les semis en place (cela signifie que vous plantez la graine directement à l’endroit où la plante va se développer) de trois manières différentes :
Je conseille de semer en ligne car cela est plus facile à entretenir. On peut biner entre les rangs et se déplacer facilement.
Il existe aussi :
“Lorsque les plants ont 3 à 4 feuilles et atteignent 10 à 15 cm de haut, on peut commencer à les repiquer.
Si vous avez plusieurs plants dans un même godet, conservez le plus beau et arrachez les autres pour les installer dans un autre pot. Si votre contenant est assez grand, vous pouvez garder 2 plants côte à côte.
Je recommande d’avoir un plant tous les 2 à 3 cm.
Même chose en pleine terre, si les semis sont trop proches, il est nécessaire d’éclaircir au fur et à mesure de leur développement.
Quand vous installez un plant de tomate en pleine terre, pensez à coucher légèrement à l’horizontale le pied dans le trou, en laissant sortir 15 cm. Le long de la tige enterrée, des racines vont se développer. Le plant aura ainsi un système racinaire plus dense et sera plus résistant.
Pour les plants de salade, conservez un maximum de racines et coupez les feuilles à 3 cm avec un couteau. Cela améliore la reprise, car la plante va d’abord développer ses racines, puis ses feuilles.
Pour les poireaux, lorsqu’ils font le diamètre d’un stylo bille environ, coupez les racines à 1 cm et les feuilles à 15 cm avant de les repiquer en place.
Pour les jardiniers débutants, je conseille de démarrer avec un petit potager, et de semer des légumes faciles comme les radis, les salades ou les betteraves.”
“En intérieur, couvrez vos godets avec un couvercle ou un plastique translucide : cela permet de laisser passer la lumière tout en maintenant une bonne humidité. En effet, dans nos intérieurs chauffés, le terreau sèche très vite en surface.
Autre astuce : parfois, les semis réalisés à l’intérieur de la maison, près d’une fenêtre, ont tendance à chercher la lumière et à s’étioler, surtout s’il fait trop chaud. Pour éviter cela, tournez vos godets 2 fois par jour.
S’il fait trop chaud chez vous, mettez vos semis dans un endroit plus frais. À partir de mi-mars, vous pouvez les mettre dehors sous un châssis, s’il ne gèle pas. Ils pousseront ainsi plus lentement, et seront bons à planter au bon moment.
De manière générale, avant de repiquer, pensez à durcir les plants en les habituant progressivement aux contraintes extérieures. Sortez vos godets la journée et ouvrez les châssis.
Enfin, une fois votre potager en place, je vous conseille de pratiquer la rotation des cultures en ne cultivant pas la même famille de plantes au même emplacement pendant 4 à 5 ans.
Il faut les faire tourner au jardin, pour éviter qu’ils ne consomment les mêmes nutriments et éviter le développement de maladies.
Enfin, maintenez votre sol propre en binant, en désherbant, et pensez à pailler avec des feuilles mortes, du compost, du BRF, de la paille. En-dessous, les vers de terre pourront effectuer leur travail de décomposition de la matière organique pour la transformer en nutriments.”
“On peut récolter les betteraves et les carottes et les mettre en silo pour les conserver.
Si elles restent en terre, prévoyez un paillage pour les protéger
Au fur et à mesure de vos besoins, récoltez les navets, les panais, les poireaux, les choux, les carottes, les rutabagas, les topinambours.
Vous pouvez mettre les racines des endives en bac (coupez les racines à 20/25 cm et les feuilles à 3 cm) avec un terreau bien riche. Puis, arrosez. Placez le bac dans un endroit à l’abri de la lumière pour avoir des endives bien blanches.
Vous pouvez les forcer en plaçant le bac dans un endroit chauffé à 20 °C. Elles poussent alors en 3 à 4 semaines.
Si vous préférez les consommer à la fin de l’hiver ou au début du printemps, installez le bac dans un endroit frais.
C’est aussi le moment de planter, comme dit le dicton : “À la Sainte-Catherine, tout bois prend racine !”
C’est la période idéale pour planter les arbres d’ornement ou fruitiers, les arbustes, les rosiers, les vivaces et les petits fruitiers.
Leur système racinaire va pouvoir se développer avant d’affronter les chaleurs de l’été.
Vous pouvez aussi vous occuper du compost. Ce dernier est souvent humide à cause des pluies d’automne. En le remuant, vous accélérer sa décomposition.
Enfin, récupérez les feuilles mortes pour les utiliser comme paillage. Elles protègent la terre au lieu qu’elle soit nue et battue par les pluies et les vents.”
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Motobineuse dit :
Article très complet